« Eden Within Eden » étudie les questions de race et de pouvoirs socio-économiques, qui se mêlent et constituent un seul et même discours, qui se répercute sur toute l’Amérique.
Dans un petit village au nord de Portland, une communauté Afro - Américaine s’était installée à proximité d’un lieu qualifié de « havre blanc ». Cette communauté a été alors été la cible d’une longue série de catastrophes et de malheurs, infligés par la cruauté d’un système profondément raciste.
Aujourd’hui, ils assistent et subissent l’un des mouvements les plus rapides de gentrification du pays. Le quartier se voit dépossédé de ce qui représentait historiquement son identité, alors que les immeubles poussent comme des mauvaises herbes, que le développement effréné ne semble pas prêt de s’arrêter et que le nombre de personnes n’ayant pas encore été expulsées diminue. Ce changement rapide s’accompagne de l’obligation de raconter cette histoire d’un foyer perdu.
Ricardo Nagaoka est un photographe Latino-Japonais. Né en 1993 il grandit au Paraguay, avant d’émigrer au Canada avec sa famille, puis aux États - Unis, où il étudie à l’école de Design de Rhode Islande. Il vit et travaille aujourd’hui à Portland, dans l’Oregon. Inspiré par son passé d’outsider, le travail de Ricardo explore la perception du foyer, de l’héritage et de l’individualité dans notre société mondialisée. Il met un point d’honneur à étudier comment sont fixées, de façon arbitraire, des frontières à la fois sociales, politiques et nationales, par des images qui illustrent l’obstination à mettre les gens et les idées dans des cases.
http://ricardonagaoka.com/
"Eden Within Eden" examines the entanglement of race and socioeconomic powers that are part of an all too common rhetoric that reverberates throughout America. In a small, northern cluster of neighborhoods in North Portland, African Americans made their home in a place and time not too far from Oregon's founding as a “white haven”. This community has been plagued by a long history of cataclysms and deceptions, inflicted upon them by the cruelties of systemic racism.
Now they are witness and subject to one of the fastest rates of gentrification in the country. The neighborhoods are losing their grip on what has been historically part of their identities as condominiums sprout like weeds, new developments show no signs of stopping, and the number of people who have not yet been pushed out are dwindling. With rapid change, comes the urgency to tell this story of the loss of a home.
Ricardo Nagaoka (b. 1993) is a Japanese-Latino photographer, born and raised in Paraguay. He immigrated to Canada with his family and eventually landed in the U.S to study at the Rhode Island School of Design. He currently lives and works in Portland, OR. Drawing from his experiences as an outsider, Ricardo’s work explores our constructs of home, heritage, and selfhood in this increasingly globalized world. He finds an urgency in questioning the arbitrary nature of how we delineate social, political, and national borders, making images that reflect our ingrained nature of trying to place people and ideas into neat boxes.