Réalisées au cours de l’été 2018, ces images rendent hommage à la communauté du sud est de Londres, et célèbrent la diversité et l’unité, qualités vitales aujourd’hui, plus que jamais. Burgess Park, est un lieu qui semble familier en apparence, et qui pourtant offre un aperçu étonnamment juste des espaces communs et de leurs significations. Originellement destiné à être une subtile critique de l’accentuation de la polarisation touchant à l’identité nationale, le projet a finalement pris une autre tournure au regard de la pandémie mondiale et de la nécessaire distanciation sociale. Alors que nous sommes contraints de repenser nos interactions physiques avec les personnes qui nous entourent, nous nous rendons compte que l’interdépendance est fondamentale dans l’expérience humaine. Alors que nous la prenions pour acquise, elle constitue pourtant la colonne vertébrale de nos vies. Cette période d’incertitudes va créer de nouvelles visions du monde, aussi bien au Royaume-Uni qu’à l’étranger, nous encourageant tous à reconsidérer notre rôle au sein d’une nouvelle communauté globale. Ce travail explore la façon dont le hasard d’un lieu géographique relie les gens les uns aux autres, et notamment l’artiste à son sujet. Baigné par les lumières chaudes de l’été, ces images sont une étude contemplative de la façon dont les gens se rassemblent, et de l’expérience multiculturelle qui caractérise les espaces publics londoniens.
Max Miechowski, né en 1989, est un photographe spécialisé dans le documentaire. Il crée des portraits à la fois intimes et révélateurs de sa communauté d’origine. Il présente les aspects les plus ignorés de la culture Londonienne et offre ainsi une nouvelle vision d’un environnement pourtant familier. Par son approche photographique, honnête et sensible, les portraits de Miechowski sont une véritable célébration des populations locales, tout en livrant une réflexion sur sa propre place en son sein. Son travail élève ses sujets, exprime l’importance des rôles que chacun de ces individus joue dans la communauté au sens plus large. Ses projets, souvent des portraits de groupe, s’inscrivent dans une zone géographique précise et montrent l’influence de la culture locale et communautaire sur les sujets photographiés. Sa pratique repose principalement sur l’exploration de son quartier à pieds, et sur les relations qu’il tisse avec les différentes communautés qui l’habitent. Certaines de ces relations sont de courte durée, elles atteignent leur apogée par le don d’une photo à l’un des sujets, tandis que d’autres se poursuivent sur des années. Ce travail se conclut souvent par une grande exposition de photographies imprimées, à l’endroit même où elles ont été prises, mettant ainsi l’accent sur l’influence réciproque entre le sujet, la communauté locale et leur culture unique.
maxmiechowski.com
Made in the summer of 2018, these images pay tribute to a South East London community and celebrate diversity and togetherness, qualities that are now more vital than ever. Burgess Park, local to Miechowski, is a place that is familiar at its surface, but whose careful depiction offers an unexpectedly profound insight into society’s communal spaces and their significance. Originally intended as a subtle riposte to the increasingly polarised rhetoric surrounding national identity, the work has acquired new resonance in light of the global pandemic and the requirement of social distancing. As we are forced to reevaluate our physical relationship to the people around us, we come to realise that our interdependence is fundamental to the human experience and, although often taken for granted, forms the backbone of our lives. This period of uncertainty will create new ways of looking at the world, both in the UK and further afield, encouraging all of us to reconsider our roles as members of a new global community. This body of work explores the ways in which the coincidence of a shared geographical location relates people to one another, including artist to subject; the people he meets and photographs enable a practice which is at once exploratory and self-reflective. Full of the warm light of summer, the images are a contemplative study on the ways that people congregate, and on the multicultural experience that characterises London’s public spaces.
Max Miechowski (b.1989) is a documentary photographer creating intimate and revealing portraiture within his local community. Offering insight into the more overlooked yet everyday aspects of London’s urban culture, his bodies of work help to create new perspectives within familiar settings that resound globally. Through his honest and sensitive approach to photographing people, Miechowski’s images are a celebration of his local community whilst also serving as a reflection on his place within it. His work elevates his subjects, addressing the importance of the roles these individuals play within their wider communities. His projects often group portraits together, taken within a focused geographical location, and consider the influence that local culture and community may have on the individuals pictured. His practise largely involves exploring his local area on foot, actively forming relationships with the community and its people. Some of these relationships are short lived, culminating in the act of gifting a physical print to the subject, whilst some relationships continue on for years. The work often results in an exhibition of large scale prints shown within the location it was made, emphasising the reciprocal influence between the individual, the local community and their unique culture.