Pris dans la chaleur brute de l’été sévillan et baignés par la lumière étrange et familière d’un rêve apocalyptique, les personnages de Manolo Espaliú voient leur physionomie et leur gestuelle transformées par l’effort. Habitants du clair-obscur et modèles pour ainsi dire réincarnés du Caravage, ces « combattants de l’été », comme il les appelle, permettent à Manolo Espaliu de redéfinir les frontières de l’humain comme celles du geste pictural, un geste qu’il conduit avec talent jusqu’aux frontières du visible.
En attente