“Automne 2020, nous passons quelques mois dans sa maison d’enfance. L’adjectif possessif a son importance, ici ce n’est pas chez moi. Alors je regarde, et j’écoute. On dit la mer avance, on dit la dune disparaît, on parle des mortes-eaux.Et les Mobil-Home vides, bien alignés, aux rideaux tirés, regardent le ciel tomber et la route les séparant du monde s’affaisser.Bientôt ils ne seront plus là. La série Time Moves Slow montre cet équilibre précaire, ce balancement silencieux du temps qui accélère et ralentit jusqu’à tout recouvrir.”
Je t’ai encore retrouvé près de la fenêtreEn train de regarder les feuilles tombées à travers la vitreCette scène ressemblait à un rêve — Samuel T. Herring
Né en Allemagne, Jean-Baptiste Thiriet est photographe indépendant et travaille à Paris. Portant un intérêt pour le banal et le détail, sa pratique se situe à la croisée du documentaire et du récit.
@jbthiriet
“Fall 2020, we were spending a few months at her childhood’s house. “Her” is very important here. It’s not my house. So I watch, I listen. They say that sea is rising, that the dune is disappearing, they talk about neap tides. And the empty lined up Mobile-Homes with the curtains closed, see the night coming down and the road collapsing. Soon, they won’t be there anymore. The series ‘Time Moves Slow’ shows a precarious balance and the way time sometimes accelerate and sometimes slows down until it drawns everything down.”
I found you at the window again Looking out, watching the leaves falling inAnd it was something like a dream— Samuel T. Herring
Born in Germany, Jean-Baptiste Thiriet is an independent photographer working in Paris. He show an interest for common things and details. His work is in between documentary and storytelling.